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Immobilier durable : baromètre annuel et enquête

Posté le 03 Juil 2012 à 00:00:00 et mis à jour le 2019 07 15 à 12:02:30
par : Bati-journal

Novethic publie, avec le soutien de l’ADEME, son Baromètre annuel du reporting sur l’écoperformance des bâtiments, et la deuxième édition de l’enquête Fonds immobiliers face aux enjeux énergétiques. Le Baromètre du reporting sur l’écoperformance des bâtiments mesure la qualité de la communication de douze foncières et de dix promoteurs cotés sur les performances énergétiques et CO2 de leurs actifs immobiliers. Cette sixième édition fait état de pratiques de reporting en nette amélioration, mais les écarts se creusent entre les divers acteurs.

Les entreprises progressent mais avec des méthodologies hétérogènes. La quasi-totalité des foncières présente en effet de manière transparente et précise leurs consommations énergétiques, mais les méthodologies, variables d’une foncière à l’autre, ne permettent pas de faire des comparaisons. Les promoteurs publient, eux aussi, davantage de données chiffrées. Néanmoins, les reportings sont de qualité extrêmement variable ce qui amplifie les écarts de notation. Promoteurs et foncières ont globalement progressé sur l’impact énergétique des matériaux de construction et des déplacements liés à l’utilisation des bâtiments. Les promoteurs s’approprient progressivement la notion d’énergie grise puisque sept sur dix la mentionnent dans leur rapport, tandis que cinq communiquent expressément sur le recours à des outils d’évaluation d’opérations pilotes.
En ce qui concerne les enjeux urbanistiques, les promoteurs portent leurs réflexions sur des innovations liées aux quartiers, alors que les foncières s’intéressent à la connectivité de leurs actifs avec les transports en commun. Signe de la dynamique du secteur, les promoteurs se sont conformés, dès 2011, à la réglementation thermique 2012, bien qu’elle soit obligatoire que depuis le début de l’année. Ils ont ainsi généralisé la labellisation BBC sur les permis de construire pour atteindre le seuil de consommation énergétique des bâtiments imposé de 50 kWh/m2/an. Les foncières ont, elles, anticipé l’obligation d’intégrer une annexe environnementale aux baux commerciaux pour des surfaces supérieures à 2 000 m2 en développant la signature de baux « verts ».
La deuxième édition de l’enquête Fonds immobiliers face aux enjeux énergétiques, réalisée en partenariat avec l’Association française des sociétés de placement immobilier, évalue les pratiques de prise en compte des performances énergétiques de 28 sociétés de gestion immobilière représentant 47,8 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Si l’enjeu environnemental est mieux appréhendé, le manque de valorisation financière freine la mise en place de stratégies plus ambitieuses. La prise en compte de l’enjeu environnemental progresse considérablement parmi les sociétés de gestion interrogées, puisque 47 % d’entre elles déclarent connaître les performances énergétiques moyennes de leurs portefeuilles (contre 32 % en 2011). L’outil de mesure privilégié reste, du fait de son caractère obligatoire, le Diagnostic de performance énergétique (DPE). Cependant, le suivi des consommations réelles sur factures se développe rapidement : 45 % indiquent l’utiliser (contre 36 % en 2011).
Les gestionnaires ont aussi largement recours aux certifications et labellisations : plus de la moitié d’entre eux affirme posséder au moins un actif certifié en 2012, c’est 68 % de plus qu’en 2011. Cela représente 7,2 % de la totalité des surfaces gérées par l’ensemble des acteurs. Le potentiel est grand pour les fonds immobiliers intégrant des caractéristiques d’écoperformance sur le marché de la gestion d’actifs immobiliers qui bénéficie d’une forte collecte. D’autant plus que, selon les sociétés consultées, la demande augmente entre 2011 et 2012, aussi bien de la part des investisseurs institutionnels (12 points) que de celle des particuliers (8 points). Les gestionnaires commencent ainsi à développer des outils de sensibilisation à destination des locataires des actifs sous gestion et un marketing ad hoc. En revanche, les reportings financiers intègrent peu de données environnementales, puisque plus de deux tiers des sondés déclarent ne pas communiquer sur la performance énergétique des fonds.

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