• Notre librairie
logo Bati journal
  • Actualités
  • Architecture
    Conception
  • Économie
    Marchés
  • Énergie
    Environnement
  • Produits & Techniques
  • Évènements
    & Salons
  • Bati Journal TV
EN CE MOMENT
La hausse de l’alternance en décalage avec l’insertion des jeunes les moins qualifiés
Une nouvelle version revisitée de Passerelle(s)
Découverte d’une épave de bateau mérovingienne au sud de Bordeaux
Intervention sur les élévations de l’Eglise de Villemaur-sur-Vanne
Enerdigit propose un service pour le bois

Accueil » Actualités » Économie & Marchés » Impacts des nuisances lumineuses

Impacts des nuisances lumineuses

Posté le 30 Mar 2011 à 00:00:00 et mis à jour le 2019 07 15 à 12:05:33
par : Bati-journal

Si les astronomes ont été les premiers, dans les années quatre–vingt, à donner l’alerte sur les impacts des nuisances lumineuses, celles-ci empêchant l’observation du ciel nocturne, de nombreuses autres conséquences sont connues aujourd’hui. Modification du système proie/prédateur, perturbation des cycles de reproduction, perturbation des migrations ou encore gaspillage énergétique considérable, les écosystèmes et la santé humaine sont tout autant visés. En France, la concrétisation de la prise en compte de la problématique des nuisances lumineuses par les pouvoirs publics date du Grenelle de l’environnement en juillet 2007. Ainsi, l’article 41 de la loi Grenelle 1 dispose que « les émissions de lumière artificielle de nature à présenter des dangers ou à causer un trouble excessif aux personnes, à la faune, à la flore ou aux écosystèmes, entraînant un gaspillage énergétique ou empêchant l’observation du ciel nocturne, feront l’objet de mesures de prévention, de suppression ou de limitation ». Pour le docteur Cyril Chain, chargé du domaine Éclairage CERTU au ministère du Développement durable (MEEDDM) et Lory Waks, mission Bruit et Agents physiques au même ministère, intervenant aux Journées nationales de la lumière de l’AFE*, il s’agit là d’une avancée notable puisque, pour la première fois en France, l’excès de lumière est reconnu juridiquement dans le champ des nuisances, au même titre que les nuisances sonores par exemple. Adoptée le 12 juillet dernier, la loi Grenelle 2, qui constitue le deuxième étage du dispositif législatif, détaille la manière avec laquelle ces objectifs doivent être atteints et inscrit la prévention des nuisances lumineuses dans le Code de l’environnement. C’est l’article 173 qui concerne essentiellement les installations d’éclairage extérieur, notamment au sujet des nuisances lumineuses et des performances énergétiques. Tout d’abord, dans le projet actuel de décret, on entend par « installation lumineuse » tout dispositif destiné à produire de la lumière artificielle. Celle-ci peut être constituée de lampes, d’appareillages et de luminaires et elle est caractérisée par sa puissance totale, son efficacité lumineuse, son flux et sa répartition dans l’espace, et son fonctionnement. Les installations concernées sont l’éclairage extérieur permanent, la mise en valeur permanente du patrimoine, l’éclairage temporaire (événementiel), l’éclairage des bâtiments (illumination des façades et éclairages intérieurs visibles depuis l’extérieur), l’éclairage de chantier mais aussi les enseignes, pré-enseignes et publicités lumineuses. Toujours dans ce même projet de décret, les prescriptions, elles, auront trait au niveau d’éclairement, aux luminances, à l’efficacité énergétique des lampes et appareillages, à la limitation aux éblouissements, à la répartition spatiale du flux lumineux notamment par rapport aux enjeux liés au halo lumineux et à la temporalité du fonctionnement. Elles seront établies, par ailleurs, selon le type de dispositif lumineux et selon la zone géographique concernée. Si le contrôle revient au maire, sauf pour les installations communales pour lesquelles le pouvoir de contrôle revient à l’État, le pouvoir d’interdiction ou de limitation sera exercé par le ministre après avis du CNPN (Conseil national de protection de la nature). Enfin, les sanctions, au–delà des mises en demeure, prendront la forme d’une amende pour le non-respect des prescriptions ou la transgression d’un arrêté de suspension.

Étiquettes : façade, lumière
A propos de l'auteur
  • google-share
Article précédent

Des caves de vieillissement à une deuxième vie

Article suivant

MC France reçoit la certification PEFC

Plus d'infos

Sto investit dans son usine vendéenne pour répondre à la croissance du marché

Posté le 13 Juin 2022

Chiffre d’affaires record pour le groupe Cosentino

Posté le 13 Mai 2022

Le Cluster Lumière s’installe dans Lumen

Posté le 09 Fév 2022

Un bâtiment au design automobile

Posté le 10 Déc 2021

Abonnez-vous à notre newsletter

Vérifiez votre boîte de réception afin de confirmer votre abonnement.

Rechercher

Evénement

Publi-information

BT Group

R600 PERGOKLIMA: équilibre parfait entre légèreté et flexibilité

Témoignage

La parole à Denis Roblin, Directeur vente France chez Cadwork

 

Publicité

Histoire de marque

Histoire de marque

Histoire de marque : découvrez Work4CAD

Suivez-nous !

FaceboookTwitterYou tube

Tweets de @bati_journal

Sites partenaires

5 Façades
Atrium Patrimoine
Kiosque 21
L'Atelier Bois
Planète Bâtiment
Woodsurfer
Bati Journal TV
Maisons Bois

Univers BatiJournal


Qui sommes-nous ?

Batijournal, site web d’information dédié aux professionnels et acteurs du bâtiment. Il réunit les expertises sectorielles de médias reconnus dans la filière bâtiment sur ses plateaux TV à l’occasion des grands événements de la filière avec son nouveau média Bati-journal.TV

Univers BJ

Nos réseaux sociaux

facebook
newsletterYou tube

A propos

Contact
Partenaires
Publicité
Mentions légales

© 2020 - Batijournal.com
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts. Close