Les particules fines, principale cause de la mauvaise qualité de l’air, sont émises par plusieurs secteurs : transports, industrie, agriculture, chauffage à partir de combustible fossile mais aussi du bois. Bien que le bois énergie soit une énergie renouvelable, acteur de la lutte contre le dérèglement climatique, mal utilisé dans les cheminées ouvertes ou les appareils vétustes, il participe à la pollution atmosphérique. 7 millions de ménages utilisent le bois pour chauffer leur logement, ils seront 9 millions à l’horizon 2020. Le Syndicat des énergies renouvelables rappelle qu’il est indispensable de remplacer les cheminées à foyer ouvert et les équipements vétustes par des appareils labellisés « Flamme Verte » qui répondent à des exigences strictes et permettent de réduire par 30 les émissions polluantes.
Les pouvoirs publics ont mis en place un crédit d’impôt de 30 % pour l’acquisition d’un appareil de chauffage au bois labellisé Flamme Verte, ou équivalent. Quelques collectivités s’engagent, aux côtés de l’ADEME, via la mise en œuvre de Fonds Air-Bois qui subventionne entre 800 et 1 200 € selon le périmètre du fonds, le renouvellement d’équipements.
Photo : Calimax