Les Pouvoirs Publics reconnaissent par là que l’excès de production normative et règlementaire constitue un « frein qui entrave la construction ». La mise en place d’une nouvelle gouvernance plus participative en matière de création de normes constitue une réelle avancée. La Capeb, la FFB, l’Union des Maisons Françaises (UMF), l’Union Sociale pour l’Habitat (USH) et la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) accueillent positivement l’annonce des premières conclusions que tire Cécile Duflot du processus de concertation « Objectifs 500 000 ». Elles attendent, toutefois, d’en connaître les contours, le calendrier de mise en oeuvre et rappellent l’importance de mettre rapidement en place les autres mesures préconisées par le groupe de travail et attendues par les professionnels. En l’état, l’objectif affiché par le Président de la République de baisser de 10% des coûts de construction ne sera pas atteint. Les cinq organisations partagent le souci d’entrer dans l’ère du numérique pour plus d’efficacité. En revanche, elles seront particulièrement attentives au lancement d’un nouveau label environnemental « très exigeant» et dont le champ très large laisse augurer une grande complexité. Il ne doit pas générer de surcoûts. Il est essentiel que son caractère reste totalement volontaire pour permettre son appropriation par les acteurs dont la crise a fragilisé les conditions économiques d’activité. Ce label ne doit pas non plus rendre plus compliquées les conditions d’accession sociale et privée des ménages. Les fédérations veilleront au respect de ces objectifs dans le cadre des travaux qui seront menés pour son élaboration.