Dans le cadre de la COP 21, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’environnement) ainsi qu’une vingtaine d’organisations proposent de créer une alliance internationale du bâtiment pour mobiliser le secteur autour de la lutte contre le changement climatique et limiter le réchauffement climatique à 2°C.

D’origine française, la certification HQE, qui a 20 ans, est désormais présente dans 19 pays et sur les 5 continents, les référentiels sont en effet conçus pour s’adapter aux spécificités de chaque pays : climat, règlementation, habitudes de construction, histoire, culture locale. Plaçant l’Homme au cœur des projets, HQE associe aux enjeux climatiques le respect de l’environnement, la qualité de vie et la performance économique. La démarche prend donc pleinement en compte les préoccupations et ambitions des décideurs et des habitants à travers une gouvernance appropriée à la fois forte, transversale et participative.

Les engagements :

Contribuer aux transitions vers la ville durable en créant une dynamique visant à atteindre en 2020,
– 685 000 unités de bâtiment certifiées, 100 quartiers, 50 infrastructures HQE
– HQE présent dans 35 pays
– 10 000 membres du mouvement HQE ou sympathisants

Poursuivre le développement d’une démarche globale alliant le respect de l’environnement à la demande de qualité de vie des utilisateurs et des habitants dans le respect de leur pouvoir d’achat. Dans les cinq prochaines années :
– Poursuivre l’effort de réduction des consommations énergétiques et de réduction des émissions de
GES avec un taux de croissance à deux chiffres pour les bâtiments rénovés ou engagés en
exploitation HQE
– Mettre à disposition des outils d’évaluation et de comparaison en ligne ou en lien avec la maquette
numérique pour tous les types d’ouvrages
– Répondre aux préoccupations territoriales tout en facilitant l’utilisation d’un langage commun

Evaluer pour réduire l’empreinte environnementale des bâtiments et quartiers tout au long de leurs cycles de vie. Dans les cinq prochaines années :
– Développer l’utilisation de l’analyse de cycle de vie des bâtiments pour évaluer et favoriser l’éco-conception et éviter les transferts de pollution
– Utiliser les normes du CEN TC 350 comme socle commun aux indicateurs de performances pour les bâtiments, les produits de construction et la norme XPC 08-100 pour les équipements du bâtiment.
– Associer la transition numérique à la transition environnementale