A quelques mois de l’échéance de mise en accessibilité de la France, et à l’occasion du 9e anniversaire de la loi handicap de 2005, l’Association des paralysés de France (APF) publie la 5e édition de son baromètre de l’accessibilité. Malgré une hausse de la moyenne générale des 96 chefs-lieux départementaux, le constat est accablant. A peine plus de la moitié des écoles et seulement 42% des réseaux de bus sont accessibles aux personnes en situation de handicap. Même constat pour les cabinets médicaux et paramédicaux puisque la moitié des personnes en situation de handicap ont des difficultés à en trouver un accessible. L’APF se demande comment les villes vont-elle pouvoir combler toutes ces lacunes en quelques mois alors qu’elles n’ont pas réussi à mettre en oeuvre ces chantiers depuis 1975, date de la première loi sur l’accessibilité. L’association attend du gouvernement une impulsion politique forte, auprès des villes, pour favoriser une mise en accessibilité rapide et efficace, il est proposé un retour en arrière déplorable allongeant le délai de mise en accessibilité de 3 à 9 ans. Avec cette 5 édition du baromètre de l’accessibilité, l’APF constate cependant une amélioration de l’état d’accessibilité des communes de France. Grenoble conserve la tête du classement pour la seconde année avec une moyenne de 18,7/20 ; Nantes est en 2 position avec 18/20 et Caen prend la 3 place avec 17,6/20. Pour les villes en queue de peloton, le résultat reste encourageant, d’autant plus qu’aucune ville n’est sous la moyenne cette année. Digne-les-Bains ferme la marche avec 10,2/20 de moyenne, précédant de près Alençon et Chaumont avec 10,3/20. Malgré ces améliorations, l’APF très mobilisée pour une France accessible. www.apf.asso.fr