Dans le neuf, la nouvelle règlementation environnementale RE2020 fait entrer pour la première fois la notion de confort d’été dans les normes à respecter. Pour veiller au confort thermique des occupants, la RE2020 a mis en place un indicateur degrés-heures d’inconfort (DH), avec une méthode de calcul qui prend en compte les effets du changement climatique sur les bâtiments. L’ensemble des secteurs d’activité sont concernés, dans le privé comme le public. On pense notamment aux bâtiments de bureaux, aux écoles, aux hôpitaux mais aussi aux établissements accueillant du public comme les Centres de Congrès, etc. En rénovation, s’il n’existe pas d’obligation de confort d’été à proprement parler, c’est bien le principe de réalité qui prévaut ! La récurrence et l’aggravation des chocs climatiques, la flambée des factures d’énergies incitent les opérateurs à cibler des solutions de régulation thermique les plus sobres en énergie. Dotés de lames fixes ou orientables installées en surfaçage, les brise-soleils permettent une gestion optimale des apports énergétiques, ils bloquent une partie du rayonnement solaire et limitent ainsi l’apport excessif de chaleur en été, ou apportent de la lumière naturelle en hiver. Les solutions de brise-soleils s’intègrent parfaitement aux projets de rénovation et viennent répondre aux attentes architecturales, de gestion thermique et d’éclairement.

« Nous nous attendons à une forte croissance sur ce segment. Ces solutions permettent de répondre aux enjeux économiques, environnementaux auxquels les bâtiments doivent aujourd’hui répondre. L’accélération des phénomènes climatiques extrêmes et la flambée des prix de l’énergie incitent les acteurs du bâtiment et de l’immobilier à trouver des solutions pour améliorer les conditions de vie, de travail ou d’apprentissage, optimiser les dépenses et réduire les émissions carbones liées à l’exploitation du bâtiment. Une tendance se dessine pour les immeubles de bureaux qui s’équipent massivement en solutions brise-soleils pour préserver la fraicheur de leurs bâtiments tout en maitrisant leurs dépenses énergétiques. Enfin, autre point important à souligner, les brise-soleils, lorsqu’ils sont équipés de panneaux photovoltaïques peuvent devenir des solutions complètement passives en énergie. Leur design est aussi un vrai plus pour valoriser l’architecture des bâtiments. » Frédéric Jullien, directeur général Kingspan Light + Air

Photo : Brise-soleil vitré en façade – bureaux VINCI à Nanterre (92)