Suite aux propos d’Emmanuel Macron aux 24 heures du bâtiment, ce vendredi 6 octobre. La FFB et la Capeb ont réagit de manière différente.

Pour Jacques Chanut, Président de la FFB, « les annonces du Président de la République confirment que le message de la FFB sur la nécessaire participation du secteur à la lutte contre la fracture territoriale a été entendu. C’est une très bonne nouvelle pour notre secteur et pour nos concitoyens, dont plus de la moitié réside dans des zones supposées “peu tendues” ».

Patrick Liébus, président de la CAPEB est plus circonspect : « Les artisans continuent de penser que la politique du logement doit être envisagée dans la pérennité des mesures pour les entreprises et dans la lisibilité des aides pour les clients. Les artisans sont partie prenante dans la politique énergétique nationale et veulent voir se consolider la trajectoire engagée dans ce domaine. C’est une bonne chose de ne pas y introduire des éléments de rupture. Les indicateurs de croissance doivent être confortés d’autant que le ‘choc de l’offre’ affiché par le Premier ministre ne produira pas immédiatement les effets escomptés ».

La FFB rappele quelques orientations fondamentales :
– simplicité, ce qui exclut toute notion de bouquet de travaux ;
– efficacité, ce qui milite pour un effort concentré sur le remplacement des simples vitrages et des anciennes chaudières fioul par des chaudières fioul à haute performance ;
– continuité, ce qui impose le maintien du taux à 30% jusqu’au 31 décembre 2017.

La non-rétroactivité du CITE au 27 septembre est attendue par tous les professionnels indique la Capeb. Depuis cette date les entreprises sont en proie à des complications commerciales et aux contestations de leur clientèle. Le maintien de ce CITE à 15% tout au long de l’année 2018 doit également être retenu car il est de nature à faire revenir la sérénité dans les échanges commerciaux et à permettre d’offrir de la visibilité et de la stabilité aux entreprises artisanales dont l’activité est enregistrée à la hausse depuis 2017. La CAPEB regrette que le recadrage du PTZ vers un soutien à la construction neuve sur l’ensemble du territoire, n’ait pas bénéficié au PTZ dans l’ancien. L’achat d’un logement ancien à rénover reste circonscrit aux zones dites « détendues ». La couverture sur 100 % du territoire national aurait été préférable.