SmartCardia, entreprises soutenue par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), a développé un dispositif composé d’une plaquette plus petite qu’un smartphone ou d’une ceinture thoracique dotés de petits capteurs, il détecte différents paramètres vitaux. Il mesure la frequence cardiaque, le rythme de la respiration, la conductivité de la peau ainsi que l’activité physique. La combinaison de ces signaux biologiques apporte une indication au sujet de l’état émotionnel de l’utilisateur. Par exemple la variation des intervals de temps entre les battements cardiaques est liée au niveau de stress. La conductivité de la peau, soit l’activité électrique biologique enregistrable à sa surface, dépend de l’intensité émotionnelle, alors que la respiration est un bon indicateur de l’activité du système nerveux autonome. En combinant, sur la base de différentes études, ces différents indicateurs, le dispositif est capable de mesurer une grande variété d’états : le stress, la concentration ainsi que les niveaux d’excitation ou de relaxation. Ces informations peuvent être envoyées en temps réel à toutes sortes d’objets du quotidiens. Les signaux et émotions du corps peuvent aussi être utilisés pour établir la couleur ou l’intensité des lumières et changer la musique selon l’humeur, augmentant ainsi les objets du quotidien. Les données récoltées peuvent également être combinées avec celles d’autres utilisateurs et commander un objet en fonction du niveau moyen des paramètres. Relié au système domotique de la maison, il pourrait permettre de faire varier l’ambiance de celle-ci, en fonction de l’état psychologique de ses occupants. Source: Mediacom, Cécilia Carron