Le Journal officiel de ce 22 février contient le décret annulant 10 milliards d’euros de crédits dans le budget de l’État pour tirer les conséquences de la révision de la croissance française. Les 10 milliards d’euros correspondent à « une économie exigeante, rapide, mais faisable », a déclaré Bercy. Dans le tableau des économies, plusieurs postes vont impacter directement ou indirectement l’économie du BTP déjà en pleine crise :
– Sous l’intitulé «énergie, climat et après-mines», les aides à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ perdent 1 milliard d’euros
– l’aide à l’accès au logement (principalement les APL) perd 300 millions d’euros
– « ‘Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » (fonds national des aides à la pierre, financement d’opérations d’urbanisme…) perdent 358 millions
– la « Politique de la ville » (moyens affectés aux quartiers prioritaires de la politique de la ville) perd 49 millions
– « Patrimoines » (préservation et mise en valeur du patrimoine dans toutes ses composantes) perdent 99,5 millions d’euros
– les « Infrastructures et services de transports » (qui regroupent l’essentiel des moyens de l’État en faveur de la politique nationale des transports) sont amputés de 341 millions d’euros