Christophe Vallet a été nommé à la présidence de l’Opérateur du Patrimoine et des projets immobiliers de la Culture, opérateur né de la fusion de l’établissement public de maîtrise d’’ouvrage des travaux culturels (ÉMOC) avec le Service national des travaux (SNT). Inspecteur général des affaires culturelles, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et ancien élève de l’Ecole nationale d’administration, Christophe Vallet a notamment occupé les fonctions de directeur administratif et financier de la Bibliothèque national de France, directeur-adjoint du patrimoine, chargé de la sous-direction des monuments historiques, directeur-adjoint de l’administration générale, chargé de la sous-direction des affaires financières et générales puis de président du Centre des Monuments Nationaux. Il a ensuite assuré l’intérim de la présidence de l’ÉMOC, lui permettant ainsi de conduire la préfiguration de l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture, fusion du SNT et de l’EMOC. C’’est en application d’’une décision du conseil de modernisation des politiques publiques du 11 juin 2008, demandant qu’’un rapprochement soit recherché entre le Service national des travaux, créé en 1990 sous la forme d’’un service à compétence nationale, et l’Etablissement public de maîtrise d’’ouvrage des travaux culturels, créé en 1998 sous la forme d’’établissement public administratif, que vient d’être mis en place l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture par le décret du n°2010-818 du 14 juillet 2010. Chargés tous deux d’exercer des tâches de maîtrise d’ouvrage pour le compte du ministère de la Culture et de la Communication et de ses établissements publics (comme pour d’autres ministères : ainsi la Défense pour le SNT, l’’Enseignement supérieur et Jeunesse et Sports pour l’’EMOC), l’’un – le SNT – s’’est progressivement spécialisé dans des missions de restauration et d’aménagement de bâtiments protégés, l’’autre – l’’EMOC – a été chargé de conduire de grosses opérations tout en développant un rôle de conseil et d’’assistance dans la mise en oeœuvre de la politique immobilière du ministère. Le SNT traitait une moyenne de 250 opérations par an pour un montant de 40 millions d’’euros. L’’EMOC a traité une moyenne de 25 opérations par an pour un montant de 150 millions d’’euros. La fusion de ces deux entités, conduite dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, répond à plusieurs objectifs :

  • simplifier et rendre lisible le paysage de la maîtrise d’’ouvrage au ministère,
  • regrouper au sein d’’un opérateur unique possédant deux expériences complémentaires relatives, l’’une à la conduite de grands projets immobiliers dans le domaine culturel, l’’autre aux travaux de restauration et d’’aménagement de grands monuments appartenant à l’Etat.