La construction industrialisée se révèle comme un nouveau modèle, une alternative à la construction conventionnelle, pour répondre aux enjeux contemporains de la réalisation de logements. Citeden, spécialiste du secteur, publie un livre blanc de la construction industrialisée pour le logement « L’habitat de demain : nouveaux enjeux, nouvelles réponses ». Le fait d’assurer jusqu’à 90 % de la construction des bâtiments en usine est un gage de rendement et de qualité de la production. Il garantit le respect des modes opératoires, un bon ordonnancement des compétences, des contrôles systématiques à chaque étape. La construction industrialisée permet au maître d’ouvrage d’apprécier et de valider précisément le niveau de finition d’un projet avant sa mise en production en série. Cela permet de réduire drastiquement les périodes de levées de réserves, fréquemment constatées à la livraison des bâtiments conventionnels. Quelle que soit sa taille, une journée de chantier sur site coûte 10 fois plus cher qu’une journée préparatoire de chantier en usine. Or, 90 % de la construction industrialisée s’effectue en usine. Elle préfigure également qu’un bâtiment pourra aisément être transformé et adapté au gré de l’évolution des usages. La redistribution des espaces intérieurs, l’ajout d’étages ou d’extensions tout au long de la phase d’exploitation du bâtiment constituent des opérations beaucoup plus aisées que dans le cadre de la construction conventionnelle. La construction industrialisée, notamment sa filière sèche, permet de construire des bâtiments avec une faible empreinte environnementale, une optimisation normative de la RT 2012 et surtout, une véritable anticipation sur la RBR 2020.

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