Plus d’un Français sur trois déclare avoir déjà ressenti une gêne en relation avec la qualité de l’air intérieur. C’est ce que révèle un sondage commandé par la FFTB (Fédération française des tuiles et briques). Au-delà, 80 % des Français sont préoccupés par le problème, et près de neuf Français sur dix estiment que la qualité de l’air intérieur de leur maison a un impact direct sur leur santé. Une impression confirmée par le professeur Denis Charpin, chef du service Pneumologie de l’Hôpital Nord de Marseille : « Depuis plus de vingt ans, les maladies allergiques se multiplient et s’aggravent, on assiste à une prolifération des allergies respiratoires qui touchent aujourd’hui 20 % de la population, et la qualité de l’air intérieur de l’habitat semble avoir une importance considérable dans ce type de pathologie. » A l’origine de ce problème de santé publique : les moisissures et les COV (composés organiques volatils). En se focalisant sur les économies d’énergie (renforcement de l’isolation des maisons), on a tendance à oublier l’exigence de qualité d’air intérieur qui conduit, comme le souligne le Pr Charpin, « à une augmentation de l’humidité intérieure avec, pour corollaire, le développement de moisissures et la présence de polluants chimiques en plus forte concentration ». www.fftb.org