Au cours des dix dernières années, les parois de la grotte de Lascaux ont subi l’invasion d’un champignon suivie du développement de taches noires très préoccupantes pour l’avenir des peintures préhistoriques. Une étude montre que cette flore semble encore évoluer avec l’apparition de champignons et de levures dont une espèce, n’existe, a priori que dans cette grotte. La cause de cette évolution complexe et de cette succession de microorganismes formant les taches noires est vraisemblablement l’utilisation de biocides dont les résidus constituent une source de carbone et d’azote utilisable par beaucoup de microorganismes. En voulant éliminer les champignons présents, les scientifiques ont apporté une nouvelle source de nutriments et permis le développement de bactéries et de champignons qui n’appartiennent pas aux groupes microbiens habituellement rencontrés dans les grottes. Ces organismes ont été sélectionnés par les traitements.