Les indicateurs de la création de logements entre septembre et novembre 2016, publiés le 23 décembre 2016 par le Commissariat général au développement durable (CGDD), attestent de la consolidation de la tendance positive observée depuis plus d’un an.

Dynamique du permis de construire
Le nombre de logements autorisés à la construction s’établit à 123 600 sur 3 mois, en hausse de 8% par rapport au trimestre précédent. Ce résultat traduit non seulement la poursuite en continu de la reprise de l’activité, mais aussi son ampleur : les délivrances d’autorisation augmentent ainsi de 15,7 % en glissement trimestriel (par rapport au même trimestre en 2015). Ainsi sur un an, les permis délivrés de logements s’établissent à 444 100 unités, en hausse de 13,8% par rapport au 12 mois précédents, une performance qui traduit là encore la très bonne santé et l’élan durable du secteur puisque la reprise s’installe durablement à deux chiffres.
Le logement collectif reste le principal moteur de cette tendance : avec 68 200 permis délivrés au 3ème trimestre, le nombre d’autorisations à construction dans ce domaine augmente de 9,6% par rapport au 3 mois précédents. Cumulé sur 12 mois, il s’élève à 234 700 unités, soit une hausse de 18,5 % par rapport à l’année précédente. Une dynamique positive qui concerne aussi les logements individuels purs : +5,7 % par rapport au trimestre précédent, +11,1% en rythme annuel.

Accélération des mises en chantier 
Après un léger fléchissement saisonnier observé le mois dernier, les mises en chantier de logement retrouvent leur dynamique de long terme à la hausse : +1,9% sur septembre-novembre par rapport aux 3 mois précédents.
Ce sont ainsi 376 700 chantiers qui ont été lancés depuis 12 mois, en augmentation de 11,0% par rapport au cumul des 12 mois précédents (contre +10 ,4% à fin octobre).
A l’appui de cette dynamique de la construction, le délai moyen d’ouverture de chantiers à partir de l’autorisation à construire s’établit à un niveau inférieur à sa moyenne de longue période, en particulier dans le logement collectif (8,3 mois contre 10,7 mois en longue période).