KPMG, premier groupe français de services pluridisciplinaires d’audit, de conseil, d’expertise comptable, de droit et de fiscalité vient de publier sa 19e édition de l’étude « Tendances et Perspectives » dans le bâtiment. Elle brosse un panorama complet de l’activité économique des entreprises du secteur et de leurs préoccupations dans le contexte de crise actuel. Extraits de ce document très complet, les priorités des dirigeants pour cette fin 2012 et l’année 2013 à venir… La démarche commerciale est la première préoccupation. Le pourcentage de dirigeants pour qui le développement de l’activité est au coeur des enjeux de l’année à venir s’élève à 54 %, contre 44 % l’an dernier. Les termes employés dans les réponses sont plus précis, preuve en est que les entreprises ont d’ores et déjà structuré leur démarche commerciale : fidéliser les clients, développer et segmenter la base des clients, ouvrir de nouveaux marchés, recruter un commercial, lancer un site Internet pour contrer la chute du nombre de chantiers due à l’effet cumulé de la suppression des mesures fiscales incitatives et du durcissement de l’accès au crédit. La recherche de rentabilité des chantiers conserve sa seconde place dans les priorités des dirigeants. Avec des hausses de prix des matériaux difficiles à répercuter dans les devis, et des marges qui n’en finissent plus de s’effriter, les dirigeants gardent en tête de travailler leur marge opérationnelle, et notamment dans les structures de 6 à 9 salariés (42%) et de 10 à 19 salariés (41%). En parallèle, une trésorerie à son niveau le plus bas depuis 2010 implique une vigilance accrue sur le recouvrement des factures ; comme en 2011, 21 % des dirigeants jugent ainsi cette action comme prioritaire dans les mois à venir. Le maintien des effectifs devient plus que jamais une priorité pour les dirigeants, face à la baisse d’activité; logique donc que la fidélisation (7 %) et le recrutement (5 %) ne concernent qu’une minorité d’entreprises. Pour autant, en lien avec la nécessité de conquérir de nouveaux marchés, 14 % des dirigeants mettent en avant la formation des salariés aux nouveaux matériaux et nouvelles technologies. En 2011, 15 % des dirigeants privilégiaient de nouveaux investissements. Ils sont, cette année, 20 % portés par la nécessité de s’inscrire sur des activités à valeur ajoutée et de proposer à leurs clients un savoir-faire optimisé, ou encore renouveler un matériel vieillissant qui peut 25 pénaliser la rentabilité des chantiers. C’est le cas des 20 petites structures (effectif de moins de 3 salariés) dont 29% souhaitent procéder à des investissements en 2012/2013. Se pose alors pour grand nombre de ces entreprises, la question de l’accès au crédit. Ainsi, 46 % d’entre elles considèrent comme primordiale l’optimisation des relations avec leurs partenaires financiers. L’appui des banques est essentiel au maintien de leur activité ainsi qu’à leur développement futur. Télécharger l’étude complète