Alors que plus de 8 Français sur 10 souhaitent habiter à proximité d’un espace vert, les municipalités allouent un budget trop limité aux espaces verts en ville : moins d’1 % de leur budget annuel.Une étude du cabinet Asterès commandée par l’Unep – Les Entreprises du Paysage démontre que les espaces verts ont une influence directe sur la santé des citoyens, mais aussi sur les économies d’énergie, la biodiversité, une meilleure valorisation du foncier…

Les espaces verts assurent une régulation naturelle des températures en ville. En atténuant l’effet des îlots de chaleurs urbains, ils réduisent les pics de chaleur durant les nuits d’été et limitent les besoins en climatisation. Les toitures végétalisées permettent une régulation thermique des bâtiments plus directe, avec des économies d’énergie évaluées à plus de 30 %. Les étendues d’eau participent également à la régulation thermique des villes. Les espaces aquatiques impliquent un effet d’inertie.
Les espaces vertss contribuent à assainir l’air, l’eau et les sols. Les végétaux, et tout particulièrement les arbres, réduisent la pollution atmosphérique en piégeant les particules fines, en retenant le CO2, en séquestrant les métaux lourds et en atténuant la concentration d’ozone.
Ils assurent une évacuation et un filtrage naturels des eaux pluviales, ce qui permet de ne pas surcharger les réseaux communaux de canalisation et de traitement des eaux. En facilitant l’infiltration naturelle des eaux dans le sol, les espaces verts réduisent en outre les risques d’inondation et l’érosion des sols.
Ils favorisent la biodiversité au cœur même des grandes agglomérations. Cette fonction est d’autant plus fondamentale que les villes sont par nature défavorables au développement d’une faune et d’une flore à la fois denses et diversifiées.

Sur le plan économique, la gestion des espaces verts implique de nombreux emplois locaux. A ceux-ci s’ajoutent des emplois indirects liés à une meilleure attractivité démographique, touristique et économique des villes et des quartiers.