L’IAU (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme) publie une nouvelle étude sur l’urbanisme transitoire : URBANISME TRANSITOIRE, entre optimisation foncière et fabrique urbaine partagée.
L’urbanisme transitoire englobe toute initiative qui vise, sur des terrains ou bâtiments inoccupés, à réactiver la vie locale de façon provisoire, lorsque l’usage du site n’est pas déterminé ou que le projet urbain ou immobilier tarde à se réaliser. L’IAU a analysé les projets franciliens, hors espaces publics, depuis 2012, et mené des entretiens avec leurs acteurs : occupants, aménageurs, collectivités. Depuis 2012, l’Île-de-France a compté 69 projets dont 35 sont en cours. Les initiatives se concentrent dans les territoires anciennement industriels. La majorité est à Paris (39%) et en Seine Saint Denis (36%). L’urbanisme transitoire reste largement d’initiative publique (79% des propriétaires de sites). Les occupants sont très variés : les animateurs de site sont architectes, artistes, habitants, designers, dj, graphistes, paysagistes, photographes, urbanistes, vidéastes… Les structures sont des associations, coopératives, agences d’architecture, sociétés commerciales, ateliers, bureaux, collectifs…, moins structure juridique que mode de travail.