Le Décret n° 2011-1771 du 5 décembre 2011 relatif aux formalités à accomplir pour les travaux sur constructions existantes est paru au JO. Au 1er janvier 2012, sauf en ce qui concerne les demandes d’autorisation d’urbanisme déposées avant cette date, la surface hors oeuvre brute maximale des extensions de constructions existantes est portée de 20 à 40 m², mais pas partout. Il faut que les constructions soient situées dans les zones urbaines des communes couvertes par un plan local d’urbanisme ou un document d’urbanisme en tenant lieu. Par ailleurs, elles restent soumises à la procédure de déclaration préalable et, au-delà de 40 m², les extensions en cause donnent lieu à un permis de construire. Le décret précise également qu’entre 20 et 40 m², les extensions qui ont pour effet de porter la surface totale de la construction au-delà de l’un des seuils fixés par le code de l’urbanisme pour le recours obligatoire à un architecte, sont soumises à la procédure de permis de construire. Enfin, le décret supprime l’obligation de déposer un permis de construire pour toute modification du volume d’une construction entraînant également le percement d’un mur extérieur, quelle que soit la surface créée. Il faut aussi se rappeler qu’à compter du 1er mars 2012, la « surface de plancher » sera l’unique référence pour l’application de l’ensemble des règles d’urbanisme : on ne parlera plus de Shob ou de Shon.