L’Union nationale des producteurs de granulats (UNPG) s’inquiète de la situation du transport suite aux premières journées de grèves ferroviaires. Si les impacts sont encore très difficiles à chiffrer, 80% des trains ont été supprimés sur la période, 2 jours de grève déstabilisent l’outil de production et l’approvisionnement des chantiers pour 4 jours en moyenne du fait notamment de la replanification difficile, voire impossible, des sillons et de la remise en route du fret post grève. Le mouvement social, programmé sur 18 périodes d’avril à juin va entrainer la suppression de plus de 1200 trains, soit près de 2 millions de tonnes de granulats non livrés sur les chantiers. Il faudrait, pour remplacer ce manque, 150 000 trajets par camions en plus sur les routes. Cette grève, si elle perdure, pourrait signifier l’abandon de la solution ferroviaire pour les chargeurs de matériaux.