La FFB et la Capeb lancent un appel au Gouvernement et demande de faire le nécessaire pour lever les blocus établis au sein des raffineries. La pénurie qui s’annonce risque de conduire à une rupture d’approvisionnement des matériaux, au ralentissement de l’activité voire à la fermeture de certains chantiers. La situation dans les régions décrite par un certain nombre de CAPEB départementales révèle les zones les plus touchées.

Alors que des légers signes de reprise avaient pu être constatés au 1er trimestre 2016, cette pénurie risque de conduire au ralentissement d’une activité encore trop fragile.

À travers le territoire, les différentes CAPEB font remonter les informations sur les zones les plus touchées :
– la Mayenne fait état d’une situation critique depuis samedi,
– l’Indre et Loire a vu beaucoup de ces stations-services fermer,
– en Loire Atlantique 147 stations sur 250 sont fermées. Les artisans ont moins d’une semaine de carburant devant eux et leurs salariés commencent à rencontrer des difficultés pour rejoindre leur lieu de travail,
– en Basse Normandie, limitée à 20 litres, la quantité de carburant disponible pour chacun est trop faible pour assurer l’activité des artisans sur place qui déplorent l’envolée des prix passant de 1.035€ à 1.145€ en 48 heures,
– les artisans du Gard connaissent une situation très préoccupante, avec un accès aux pompes quasi impossible pour certains alors que d’autres ne peuvent plus assurer les livraisons. Conséquence : des ventes ratées et des pertes de marché,
– en Eure et Loire, on constate 100 mètres de file d’attente dans certaines stations à Dreux, tandis que les autres sont fermées !

La FFB et la Capeb demandent au Gouvernement de prendre d’urgence toutes les mesures nécessaires pour rétablir la distribution normale des carburants et que l’activité des entreprises ne soit plus perturbée par ce conflit.