Le 1er juin 2017, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat. Cette annonce accentue la mise à mal des lois environnementales : fin du moratoire de forages dans les zones maritimes, remise en marche du projet d’oléoduc du Dakota, réduction du budget de l’Agence américaine de protection de l’environnement.

Le choix de Donald Trump repose sur un argument financier et économique. Selon lui, l’Accord de Paris « compromettrait l’économie des États-Unis, briserait les travailleurs, affaiblirait leur souveraineté et imposerait des risques juridiques inacceptables ».

Emmanuel Macron a pris la parole quelques heures après cette annonce. Le président français a réaffirmé que l’Accord de Paris n’était pas renégociable et que le retrait des États-Unis était une « faute pour l’avenir de notre planète ». Dans cette logique, scientifiques, entrepreneurs, ingénieurs, citoyens responsables déçus ont été invités à trouver en la France une seconde patrie. Et de conclure par une paraphrase du slogan de campagne de Donald Trump : « Il faut rendre sa grandeur à la planète. »

Photo : En Marche !