Les réseaux de chaleur, mis en place par les collectivités sur leurs territoires pour chauffer des bâtiments publics et privés, permettent de mobiliser d’importants gisements d’énergie renouvelable difficilement distribuables autrement, avec des niveaux d’émission de CO2 très faibles. Ils contribuent également à la lutte contre la précarité énergétique grâce à un service compétitif et une tarification stable sur le long terme. Cette filière peut contribuer à relever les défis du stockage, de l’intelligence des réseaux et de la production renouvelable de froid. Le développement des réseaux de chaleur est nécessaire pour atteindre les objectifs de la trajectoire de la stratégie nationale bas carbone.

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la Transition écologique et solidaire a lancé un groupe de travail « chaleur et froid renouvelables » qui réunit notamment des administrations, des collectivités locales et des fédérations professionnelles. Il sera divisé en sous-groupes, qui travailleront dans les prochaines semaines autour de 4 axes :
– Créer et développer les réseaux de chaleur et de froid et mettre en valeur leur attractivité
– Assurer la compétitivité économique des réseaux de chaleur
– Renforcer le taux d’énergie renouvelable et de récupération des réseaux de chaleur
– Innover en créant des outils d’aide à la conception et au pilotage

 

Photo : thalassothermie à Marseille – Dalkia