Qu’il s’agisse d’installer des bâtiments modulaires sur un terrain provisoirement disponible, ou d’occuper un immeuble vacant qui va être démoli, l’habitat temporaire est plus souvent envisagé comme une solution de mise à l’abri de personnes en situation d’exclusion, n’ayant pas accès au logement ordinaire. La région Île-de-France a toujours été un territoire d’accueil de primo-arrivants précaires. Face à ces enjeux, de nouvelles solutions sont recherchées en mettant à profit les périodes de transition, de reconversion, de réhabilitation, d’incertitude, ou encore de blocage dans l’occupation du sol et du bâti. Le rapprochement de deux mondes, celui de l’hébergement et celui du logement, favorise de nouvelles modalités d’interaction et d’intervention entre les bailleurs et les associations. L’IAU propose une note pour un rapide tour d’horizon des différentes formes de l’habitat transitoire, qui nous révèle la conjugaison d’enjeux franciliens, liés en particulier à l’accueil des réfugiés, et à la dynamique porteuse de l’urbanisme transitoire.

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