Bien entendu, les spécificités purement techniques des matériels ont leur importance, et quasiment chaque fabricant a développé – et continue régulièrement de développer – des améliorations de leurs produits, débouchant sur une augmentation de leurs performances en termes de facilité de montage ou de sécurité (systèmes Acram chez Mills, Solidium chez Comabi, Universel chez Layher, etc). Cependant, le point fort essentiel de toutes les entreprises du secteur, c’’est leur capacité à générer des calculs et des études complexes permettant d’’apporter des solutions efficaces aux chantiers les plus inhabituels. En effet, autant la mise en œoeuvre d’’un échafaudage sur la façade d’’un immeuble moderne, parfaitement linéaire, s’’avère relativement simple, il n’’en est pas de même pour les bâtiments patrimoniaux, dont l’’architecture implique souvent de concevoir des échafaudages très spéciaux. Echafauder des clochers, des dômes, des tours ou des toitures aux formes très spécifiques est un challenge qui requiert non seulement une excellente maîtrise des possibilités techniques des éléments de la structure, mais surtout une vraie connaissance des calculs de montage. Plusieurs fabricants d’’échafaudages sont aussi des loueurs – ce qui implique que le monteur sera appelé, pour bien faire, à s’’adjoindre les services d’’un BE extérieur – mais la plupart possèdent, en interne, leur propre bureau d’’études, à même de délivrer plans et calculs indispensables pour mener à bien les opérations les plus variées. C’’est en fait la force principale de ces entreprises, dont certaines disposent même de spécialistes exclusivement dédiés à la problématique des grands édifices monumentaux anciens, et notamment des MH classés.