En août 1976, sous la cour de l’ancien parlement de Normandie devenu palais de justice de Rouen, un incroyable édifice hébraïque de style roman a été découvert par hasard. Son importance historique exceptionnelle est rapidement devenue évidente aux yeux de tous. Aujourd’hui, des restaurations minutieuses sont enfin prévues pour le valoriser.

Le projet de restauration

03L’important projet de restauration et de mise en valeur du site tel que l’a prévu Régis Martin, ACMH, va se dérouler selon plusieurs phases. D’abord, il va falloir poser un drain en périphérie du monument, pour réduire l’humidité imputable aux remontées de la nappe phréatique, puis isoler la dalle recouvrant l’édifice, de manière à supprimer les infiltrations d’eau. La création d’un sas à l’entrée du monument est prévue afin de minimiser les chocs thermiques créés par les apports d’air extérieur. La restauration des maçonneries sera réalisée par nettoyage et rejointoiement. Une consolidation et des collages seront réalisés sur les parties les plus précaires. Enfin, il sera question d’élargir l’escalier donnant accès au monument qui, ne l’oublions pas, est situé en sous-sol, et installer un ascenseur permettant l’accès des personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient être achevés à la fin du premier semestre 2017.

Appel au mécénat populaire de la Fondation du patrimoine

Le coût du chantier est estimé à 780 000 euros. Le projet bénéficie d’une dotation de l’État à hauteur de 360 000 euros, complétée de 1 000 euros au titre de la réserve parlementaire de la sénatrice Catherine Morin-Desailly. 160 000 euros proviennent des collectivités locales (région Normandie : 50 000 euros / ville de Rouen 20 000 euros). Le crédit agricole accorde une subvention de 25 000 euros. Et bien entendu la Fondation du patrimoine , toujours très actives dans les grandes causes de préservation de l’architecture historique vient de lancer une vaste campagne d’appel aux dons en faveur de la restauration de ce monument exceptionnel afin de compléter ce budget.

Photos : Éditions Point de vues / Éliot Roland

Retrouvez l’article en intégralité dans le numéro 72 d’Atrium Construction >

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