La filière forêt-bois salue le nouveau Programme d’investissements d’avenir (PIA) annoncé hier par le Premier Ministre. Avec 12 milliards d’euro, dont 2,3 dédiés à la transition énergétique et 50 % des financements soumis à l’éco-conditionnalité, la France fait aujourd’hui de la transition écologique un des fondements de sa politique de relance.« Le Premier Ministre s’est engagé sur des sujets qui sont l’essence même de notre filière. La France a tous les atouts pour développer un modèle de croissance qui permette de conjuguer les défis socio-économiques avec les exigences environnementales actuelles. Les acteurs de la filière forêt-bois soutiennent un modèle économique circulaire, capable de créer de la richesse et de l’emploi dans nos territoires, tout en ayant un impact positif sur notre environnement », affirment d’une seule voix Laurent Denormandie (FBF) et Luc Charmasson (FBIE), co-présidents de la filière.Alors qu’une première synthèse a déjà été élaborée par le Conseil national du débat sur la transition énergétique, les mesures de l’exécutif font directement écho aux propositions des acteurs de la filière forêt-bois. Gageons que le projet de texte, qui sera présenté au gouvernement à l’automne, saura prendre la mesure de ce formidable potentiel français.Dans le secteur du bâtiment, les chantiers de rénovation thermique qui privilégient le bois en font la preuve quotidienne. Utiliser le matériau bois pour la construction ou la rénovation est déjà un geste écologique puisque ce matériau est biosourcé (renouvelable, stockant du carbone, recycable). De surcroît, il contribue à lutter contre la surconsommation et la précarité énergétique grâce à ses bonnes propriétés isolantes. Plus utilisée, la ressource est donc mieux mobilisée, créant de l’activité et de la croissance pour les 450 000 emplois de la filière. Mieux valorisé, le matériau bois, tout en contribuant au stockage du CO2, est aussi mieux préservé par une gestion raisonnée et durable du patrimoine forestier. Il en va de l’intérêt général.