La Fédération des Promoteurs Immobiliers de France (FPI), dont l’Observatoire enregistre un redressement significatif de ses indicateurs de ventes pour le dernier trimestre 2014, note avec satisfaction les premiers résultats de la politique logement du Gouvernement. Un frémissement qui fait naître un espoir sérieux. Mais pour que 2015 soit l’année de la relance, il faudra une véritable implication de tous les acteurs.
La reprise des ventes au 4ème trimestre témoigne que l’appétence des ménages pour investir dans le logement reste réelle, malgré un contexte économique difficile. La baisse continue des taux d’intérêt et du rendement des autres actifs confortent en effet l’investissement dans l’immobilier neuf, de grande qualité technique, qui apparait comme un élément de sécurité en termes de capital. Dans ce contexte, les dernières décisions du Gouvernement commencent à restaurer la confiance des acquéreurs dans le logement. Si l’on ajoute les différentes mesures réglementaires désormais en place pour faciliter le lancement de nouveaux projets (prorogation des permis, période transitoire RT 2012,…) et celles attendues dans les prochaines semaines, on peut considérer que les bases sont posées pour une relance en 2015.
Pour le Président de la FPI, François Payelle : « la reprise en 2015 de la construction de logements est une perspective crédible. Il appartient maintenant aux pouvoirs publics de la consolider. Le Plan de relance du Gouvernement a répondu aux attentes, pour peu que les derniers décrets relatifs à des mesures techniques importantes sortent rapidement. Néanmoins, les acteurs publics locaux doivent aussi faire preuve de détermination et de responsabilité pour accompagner un marché de l’immobilier qui reste fragile, là où sont les besoins. Or ces derniers mois, trop de projets conformes aux règles d’urbanisme ont été bloqués sans fondement réel, mettant en difficulté les entreprises qui les portent souvent depuis longtemps et hypothéquant la relance qui se dessine. Il ne faut pas que cette situation dure, sinon la rechute pourrait être rapide et les besoins en logements des Français encore moins bien satisfaits».