Selon la 4ème édition de l’étude Deloitte sur le marché immobilier résidentiel européen, la France reste paradoxalement un des pays européens qui construit le plus de logements alors que la demande reste largement non couverte dans les zones tendues. En termes de prix au m2, la France se situe toujours parmi les pays les plus chers d’Europe avec la Suède et le Royaume-Uni.
En moyenne, 2,4 logements sont achevés pour 1000 personnes dans les pays européens. La plus grande production de logements en 2014 a été constatée en Russie avec 7,6 logements achevés pour 1000 habitants suivie par la France (6,2) et Israël (5,3). Comme en 2013, la France est le pays européen, hors Russie, avec le volume de production achevée le plus élevé, cependant, cette offre ne suffit pas à répondre à la forte demande des zones tendues. La production de logements neufs en 2014 est toutefois en diminution du fait de la baisse des permis de construire (-12%), du taux de pré-commercialisation des promoteurs en hausse sensible, lié aux incertitudes économiques (45%) et du dispositif Duflot plus contraignant que le Scellier.
Fin 2014 en France, les prix de l’immobilier parisien ancien ont légèrement diminué en dessous des 8 000€/m2 et la tendance s’est confirmée au premier semestre 2015. Du côté des logements neufs, Paris reste l’une des capitales européennes les plus chères avec Londres dont le prix moyen atteint plus de 14 000€/m2 contre plus de 10 200€/m2 à Paris. A l’inverse, Porto est la ville la moins chère de l’étude (860€/m2).