ADIVbois a lancé le 7 juin, en présence de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt et Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat Durable l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) pour l’identification des sites qui recevront les futurs « Immeubles à Vivre Bois ». Devant plus de 250 professionnels réunis au pavillon de l’Arsenal, les villes de Paris, St-Etienne, Le Mans, et l’aménageur EPAMARNE/EPAFRANCE ont déjà confirmé leur candidature à l’AMI. D’autres collectivités et aménageurs dont la métropole de Strasbourg sont en train d’étudier le dossier et cet engouement laisse présager d’au moins un projet par région.

« La construction d’immeubles démonstrateurs va permettre à la filière de disposer de références emblématiques et doit impulser une nouvelle dynamique à la construction bois » a souligné Frank Mathis, président d’ADIVbois. L’AMI doit démontrer l’excellence des solutions bois dans l’intérêt des villes et pour lutter contre le réchauffement climatique. Il doit également permettre de débloquer les freins existants sur les plans technologiques, réglementaires ou normatifs. L’appel est destiné aux acteurs du développement urbain détenteurs de foncier : collectivités territoriales, aménageurs, bailleurs sociaux et promoteurs, propriétaires institutionnels … Il vise à identifier et qualifier des terrains potentiels pour accueillir les futurs immeubles en bois. Les candidats devront déposer leur dossier avant le 9 septembre et les terrains seront sélectionnés d’ici fin septembre. Le concours PUCA sera ensuite lancé en décembre pour réceptionner les projets de constructions Bois qui devront faire 10 niveaux minimum. « Les lauréats de l’AMI bénéficieront de l’ingénierie technique d’ADIVbois ainsi que du soutien des pouvoirs publics sur les aspects financiers et réglementaires », explique Frank Mathis.

Photo : Xavier Remongin/Min.agri.fr