Suite à notre article « WWF se mobilise pour le bois FSC », édité le 5 novembre dernier, relayant le lancement de la campagne « Je dis « non » au bois illégal », Eric Boilley, directeur de LCB (Le Commerce du Bois), nous demande de rapporter la position de cette association représentant les entreprises françaises du commerce national et international du bois. Le point de désaccord provient de l’estimation du WWF, à savoir : « 39 % des importations françaises de bois tropicaux (tous pays confondus) seraient d’origine illégale ». Il se trouve que la LCB a récemment répondu au même argument avancé alors par l’Alliance pour la planète dans le cadre des travaux du groupe de travail du Grenelle de l’Environnement sur la biodiversité. Extrait de la note LCB sur les propositions de l’Alliance pour la planète / Grenelle de l’Environnement / Groupe de travail sur la biodiversité et les ressources naturelles :  « Concernant les statistiques avancées par les ONG : attention à des affirmations non fondées comme : La France importerait 40 % de bois tropicaux illégaux. Une simple démonstration statistique réfute cette affirmation. En 2006, la France a importé environ 1,6 million de mètres cubes Equivalent Bois Rond de bois tropicaux bruts (grumes, sciages, placages et contreplaqués). Sur ce volume, deux pays  le Gabon et le Brésil  représentent à eux seuls environ 1 million de mètres cubes, soit 62 % du total ! Sachant que pour le Gabon, l’essentiel de l’offre (okoumé en particulier) provient de forêts sous plans d’aménagement forestier, et que, pour le Brésil, la production, le transport et l’exportation sont dorénavant soumis aux contrôles très stricts de l’IBAMA, il est donc abusif d’affirmer (et diplomatiquement difficile à tenir vis-à-vis de certains pays producteurs) que 40 % de nos importations sont illégales. » www.lecommercedubois.fr