Une construction bois appelle naturellement un bardage en bois. Le développement de l’architecture bois dans les années 2000 a donc été un formidable levier pour ce marché sur lequel on trouve aujourd’hui des produits très variés. Massifs, en lamellé–collé, thermotraités ou thermohuilés, naturels, lasurés ou peints les bardages bois sont aujourd’hui très répandus et la maîtrise d’ouvrage y fait appel même lorsque le bâtiment n’a pas de squelette bois. En effet, cette peau naturelle donnée au bâtiment à structure béton ou métal est devenue très tendance, surtout dans les projets qui se veulent « environnementaux ». Entre 2003 et 2007, les ventes de bardages en bois et dérivés sont passées en France de 2,5 millions de mètres carrés à plus de 4 millions (étude MSI, 2008). Sur un marché global de bardage estimé à environ 23 millions de mètres carrés, cela ne représente que 18 %, mais c’est le bois qui, en quatre ans, a enregistré la progression la plus spectaculaire, bien devant le béton et la terre cuite. Si la crise a certainement ralenti cette ascension, le bois est dans une situation meilleure que bien d’autres matériaux utilisés en façade, comme l’acier ou le cuivre, qui depuis quelques années perdent des parts de marché. Zoom sur un type de bardage bois : le bardage économique.