Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, annonce la mise en place d’un outil d’analyse des coûts de production des matériaux de construction. Annoncé dans le cadre des Assises du BTP, ce dispositif doit permettre aux entreprises de la filière BTP et à leurs clients d’avoir une meilleure visibilité sur l’évolution des coûts en période de forte volatilité des prix. L’élaboration d’indices portant sur les coûts de production de matériaux identifiés comme prioritaires est déjà engagée. Les industriels sont invités à fournir au plus vite des informations sur une base volontaire pour une publication de cet indicateur au plus tard en avril prochain.
Compte tenu de son expérience et de son travail d’accompagnement de la filière, notamment dans le cadre de la médiation de filière et du comité de crise du BTP, Bruno Le Maire a confié au Médiateur des entreprises la mission de conduire, en lien avec les fédérations professionnelles, les travaux de mise en œuvre de cette mesure. Lors de ces travaux, il est apparu que l’élaboration d’indices de coût « matériaux de construction », traduisant les évolutions des différents facteurs de coûts de production, était de nature à répondre au besoin de visibilité exprimé par l’aval de la filière, en période de forte volatilité des prix, pour établir leurs devis et marchés. Au terme des travaux auxquels ont été associés la DGCCRF et l’Insee, le minsitre e a confié à l’Insee le rôle de tiers de confiance pour recueillir, traiter et diffuser les données relatives aux facteurs de coûts, dans le respect du secret statistique. L’Insee élaborera, avec les acteurs de la filière, des indices de coût de production « matériaux de construction » sur la base de la méthodologie employée pour les index BT/TP qu’il conçoit et diffuse.
La FFB a vite réagi et se félicite de la concrétisation de l’engagement du ministre de l’Economie pris lors des 24h du bâtiment. Sa pleine réussite implique la participation de l’amont de la filière, industriels et distributeurs. La FFB compte sur eux, au nom de la solidarité de filière dans un contexte toujours difficile.