La FFB vient de publier sa note de conjoncture pour fin juin 2021 : par rapport au premier quadrimestre 2019 pour éviter l’effet de base lié au confinement du printemps 2020, les mises en chantier et permis s’affichent à +4,2 % et +1,0 %. Toutefois, l’individuel constitue le seul moteur de cette amélioration, respectivement avec +4,7 % et +15,4 % sur deux ans, et même +17,3 % pour les ventes en diffus. En revanche, le collectif peine toujours. Même si les ouvertures de chantier ressortent à +3,9 % sur deux ans, les permis chutent de 10,0 %, les ventes et mises en vente des promoteurs de 3,9 % et 9,4 %. À noter qu’il s’agit exclusivement d’une crise du collectif en zones A et B1 : la densification souhaitée peine clairement à trouver sa concrétisation. Quant au non résidentiel neuf, il continue de souffrir. Par rapport au premier quadrimestre 2019, les surfaces commencées et autorisées s’effondrent respectivement de 16,0 % et 21,6 %. Tous les segments, sans exception, participent de cette chute. L’amélioration-entretien, qui représente 58 % de l’activité 2020 du bâtiment, s’en sort mieux. Hors effet prix, le chiffre d’affaires reste encore 2,0% en-deçà de son niveau du premier trimestre 2019, mais la rénovation énergétique, portée par le logement, le dépasse légèrement, à +1,3 %. Et les perspectives de printemps demeurent bien orientées dans la plupart des régions. Au global, l’activité ressort en ligne avec nos prévisions, aux environs de +11 % sur un an, mais -5 % par rapport au début 2019.

 

Graphique : Ventes de maisons individuelles en secteur diffus – Source : CGI Bâtiment/Caron Marketing, Markemétron