La Ville de Paris soutient depuis le début le projet de modernisation de la Samaritaine. Il concilie le respect du patrimoine porté par des architectes de renommée internationale et un engagement fort pour l’avenir du centre de Paris. L’exécutif municipal s’est fixé comme priorité le développement de l’attractivité économique et la création d’emplois. Afin que les travaux puissent arriver à leur terme, la ville avait déposé un pourvoi en cassation devant le Conseil d’Etat, suite à l’arrêt de la cour administrative d’appel de Paris et l’annulation du jugement du tribunal administratif de Paris qui avaient annulé le permis de construire autorisant la restructuration de « l’îlot Rivoli » correspondant à l’ancien magasin n°4 de la Samaritaine. Le Conseil d’État a prononcé la cassation de cet arrêt. Après avoir précisé l’interprétation des règles du plan local d’urbanisme (PLU) de Paris relatives à l’intégration des constructions nouvelles dans le tissu urbain existant, il a estimé que le projet, en particulier la façade en verre ondulé prévue sur la rue de Rivoli, ne méconnaissait pas ces règles. La décision du Conseil d’État rejette définitivement les recours qui avaient été formés contre ce permis de construire.