Le plan de rénovation énergétique de l’habitat a été lancé en septembre dernier avec pour objectifs la rénovation de 500 000 logements par an d’ici à 2017 et une diminution de 38 % des consommations d’énergie d’ici à 2020. Cécile Duflot et Philippe Martin ont présenté en Conseil des ministres un premier constat. Le rythme des rénovations par les ménages modestes a été multiplié par 5. Le numéro de téléphone Azur et le portail Internet dédiés, ont une fréquentation (plus de 90 000 appels et 1,2 million de visites du site en quatre mois) qui témoigne du besoin pour la simplification des démarches. Les pros RGE, mention qui donne droit aux aides publiques, ont augmenté de près de 50 %. Les ministres ont rappelé que le taux de TVA pour les travaux de rénovation énergétique est à 5,5 % depuis le 1er janvier 2014, y compris pour les travaux induits, et que le dispositif de formation à l’efficacité énergétique, dit « Feebat », est prolongé jusqu’en 2017. Le Gouvernement travaille désormais à une deuxième phase de déploiement de la rénovation énergétique, selon trois axes : - proposer de nouveaux outils de financement, qui permettront aux ménages d’emprunter à des taux plus bas et sur des périodes plus longues afin de rénover leur logement ; - rehausser les exigences qualitatives de rénovation du parc privé et guider les ménages vers des travaux permettant à terme d’atteindre le niveau « bâtiment basse consommation » (BBC), des passeports de la rénovation énergétique seront mis en place ; - amplifier la rénovation énergétique, en créant des obligations raisonnées de rénovation qui seront discutées dans le cadre du projet de loi de transition énergétique et climatique.