La transmission d’entreprise préoccupe les dirigeants de la filière bois, tel est le constat de la deuxième enquête minute réalisée par Expobois, salon de l’industrie du bois en France. Un sondé sur quatre se déclare concerné par la transmission ou la cession de son entreprise dans les trois prochaines années, essentiellement des sociétés artisanales de petite taille et particulièrement les entreprises du bâtiment. Ils déplorent la faiblesse des liquidités des repreneurs (29 %), le manque généralisé de candidats à la reprise (24 %), mais aussi, à 15 %, l’absence au sein de leur entreprise d’un salarié capable de reprendre l’activité. De l’avis général des acteurs de la filière, la manière la plus courante pour transmettre l’entreprise est de la céder à un membre de sa famille (31 %), à un confrère (29 %), l’acquisition par les salariés ou par un groupe recueillant respectivement 20 et 14 % des avis. Le repreneur idéal doit d’abord faire preuve d’une grande motivation personnelle (32 %), connaître le métier (27 %) et, en dernier lieu, avoir des disponibilités financières (21 %). Les freins ne se situent pas seulement au niveau du repreneur, ils existent aussi au niveau du cédant. Intimement liées à leur dirigeant, ces transactions pâtissent également d’un manque d’aide et d’information, de la complexité des démarches administratives et de la faible diffusion des offres. Expobois, du 12 au 15 mars 2008 www.expobois.fr