Nexity publie les résultats d’une étude Ipsos sur les Français et le logement. Ils sont seulement 21% à croire à une amélioration de la situation du logement, alors que 36% d’entre eux craignent que les choses se détériorent encore dans les années à venir, et 40% estiment qu’il n’y aura pas de changement. S’ils appellent de leurs voeux une profonde modification de la politique en matière de logement : 76% souhaitent que le président de la République et le gouvernement changent les choses en profondeur, ils sont convaincus de la faible marge de manoeuvre dont dispose le gouvernement en ces temps de crise. Le réalisme l’emporte visiblement sur l’idéalisme car seuls 16% pensent que le Président et le gouvernement pourront changer les choses en profondeur et 30% qu’ils pourront le faire mais seulement à la marge. Ainsi, les Français sont assez partagés sur la capacité du gouvernement à atteindre l’objectif de 500 000 constructions par an, sachant que le rythme depuis 2007 est de 370 000 : 47% pensent que c’est possible, quand 50% pensent le contraire. Dans un contexte de pénurie de logement et de crise économique, le soutien à la construction apparait important, avant tout pour préserver l’emploi dans le secteur du bâtiment (86% jugent que c’est prioritaire ou important) mais également pour résoudre la crise du logement (82%). Une large majorité y voit aussi un levier pour favoriser la croissance française : 73%. û la question, «que faire prioritairement pour favoriser cette construction ?», les Français choisissent l’aide à l’accession à la propriété (35%), avant la libération des terrains appartenant à l’Etat (23%), mesure qui leur semble également efficace pour améliorer la situation en matière de logement. Les incitations fiscales à l’investissement immobilier et l’accélération des procédures administratives pour l’obtention des permis de conduire leur apparaissent plus secondaires, respectivement citées par 15% et 14% de la population interrogée. Le financement total de la construction de logement par de l’argent public arrive en dernier avec seulement 8% des personnes interrogées le jugeant prioritaire. www.nexity.fr