Selon le baromètre « les Français et le logement » Nexity/Ipsos 2014, la situation du logement se détend sur certains indicateurs mais la résignation semble s’installer. Chômage et pouvoir d’achat sont les principales préoccupations des Français : le sujet du logement recule logiquement. Les Français trouvent qu’il est un peu moins difficile qu’en janvier 2014, de trouver un logement, surtout lorsque qu’il s’agit d’une location (54%, – 10 points / janvier 2013 et – 17 points / septembre 2012). Cependant, la majorité des Français (50%) estime que les choses vont rester sans changement et ils sont plus nombreux à penser que la situation va se dégrader (27%) plutôt que s’améliorer (20%). En conséquence, 6 Français sur 10 pensent que la génération de leurs enfants connaîtra une situation moins bonne en matière de logement. En ce qui concerne l’évolution des prix, ils sont moins nombreux à appréhender une hausse des prix à l’achat (56% dans le neuf, contre 66% il y a un an et 83% en septembre 2011), alors que l’indicateur reste stable concernant les prix à la location (73% dans le neuf, contre 72% en janvier et 77% il y a un an). Néanmoins, à la question « que faut-il faire en priorité en matière de logement », les Français placent en première position la limitation de la hausse des loyers (47%, + 2 points / janvier) puis la limitation de la hausse des prix à l’achat (32%, + 4 points). Les sujets de mixité sociale (22%) ou fonctionnelle (19%) et de logement social (17%) sont considérés par les Français comme secondaires. Pour 55% des Français, cette hausse des prix est majoritairement attribuée à l’augmentation des coûts de construction liés aux normes, réglementations et labels (+ 9 points / septembre 2013). Viennent ensuite la raréfaction et la hausse des prix du foncier, pointées par 50% des Français (+2 points). Pour éviter la hausse des prix des logements neufs, 74% des Français retiennent comme solution la réduction du taux de TVA (+ 4 points / janvier), devant davantage de construction dans les zones tendues (66%, stable) et la stabilisation des aides et incitations fiscales (64%, + 1 point).