En parfait accord avec la récente étude de l’UFC Que Choisir, les architectes ne cessent de répéter que la procédure de qualification RGE mise en place pour les artisans et les entrepreneurs ne saurait suffire à réussir la réhabilitation énergétique du parc existant de logements individuels ou collectifs. Alain Bazot, président de l’association des consommateurs dénonce : « surtout les professionnels RGE se sont montrés « corpocentrés », en proposant uniquement des travaux en lien avec leur corps de métier. » En effet la rénovation énergétique d’un bâtiment individuel ou collectif demande, avant toute réalisation, une analyse globale du bâti, de son environnement, de son orientation, de sa structure. Ensuite il faut concevoir un véritable projet d’ensemble qui détermine les travaux à réaliser parfois sur le long terme. L’architecte et la maitrise d’œuvre ont seuls, la capacité d’élaborer ce projet global qui répondra aux objectifs de performance énergétique du bâtiment mais aussi améliorera le confort de ses habitants et la qualité architecturale du bâtiment permettant au propriétaire de réaliser une vraie plus-value financière et qualitative. L’Ordre des architectes réaffirme que, loin d’être une contrainte, le recours à l’architecte constitue une véritable garantie de qualité pour le consommateur : garantie de compétences, d’assurance, de déontologie, d’indépendance et de transparence des honoraires. L’UFC- Que Choisir réclame un chef d’orchestre : un architecte énergéticien. Les architectes et leur équipe de maitrise d’œuvre sont prêts à accomplir cette mission, et le feront avec enthousiasme ! Les architectes en France sont 30 000, répartis sur l’ensemble du territoire ; ils constituent ainsi un maillage dans toutes les régions en milieu urbain ou rural… Extrait de la réaction de Catherine Jacquot, Présidente du Conseil national de l’Ordre des architectes.