Aujourd’hui, plus des deux tiers des Français se chauffent au fioul, au gaz et au bois. Sur le parc français de 18 millions de chaudières, environ un million de chaudières fioul ont plus de 15 ans. Par ailleurs, plus de 5,6 millions de logements étaient chauffés au bois en 2009 sur les quelque 32 millions de logements existants. Le dispositif d’incitation mis en œuvre en 2011 sous le label « prime à la casse des chaudières » est relancé à partir du 1er juillet 2012 jusqu’au jusqu’au 31 décembre 2013. Financé par les fournisseurs et mise en œuvre avec le concours de l’ûtat, il a pour objectif d’aider les Français à réduire durablement leur facture de chauffage par l’installation d’une chaudière plus performante. Pour le changement d’une chaudière de plus de 15 ans, cette prime s’élève à 120 euros, au moins, pour l’achat d’une chaudière basse température, à 350 euros, au moins, pour l’achat d’une chaudière à condensation et à 400 euros pour une chaudière à bois. Cette prime est aussi valable pour le remplacement d’un appareil indépendant de chauffage au bois (poêle à bois, insert, foyer fermé…) de plus de 15 ans par un nouveau plus performant et moins polluant et s’élève alors à 120 euros au moins. Le principe de la « prime à la casse des chaudières » repose sur le volontariat d’entreprises distributrices d’énergies dans le cadre du dispositif des certificats d’économies d’énergie.