L’Observatoire de la qualité de l’air intérieur a présenté les résultats d’une étude dédiée aux bâtiments performants en énergie. Les premiers résultats portent sur 72 logements répartis dans 43 bâtiments. S’ils ne sont à ce stade pas généralisables à l’ensemble des bâtiments performants en énergie, ils permettent en revanche d’apporter de premiers indicateurs utiles pour l’ensemble de la filière. Par exemple, en termes de qualité de l’air intérieur, on ne relève pas de différences par rapport à l’ensemble des logements français, à l’exception de trois polluants observés en concentrations plus élevées et d’un pourcentage plus élevé de logements présentant une contamination fongique. 80 % des occupants sont satisfaits du confort de leur logement. Seule une minorité exprime une insatisfaction vis-à-vis de la présence d’odeurs, de la température, du bruit, du confort visuel et du renouvellement d’air. Enfin, les informations collectées mettent en évidence une nécessaire vigilance quant au fonctionnement des systèmes de ventilation. La réduction des infiltrations d’air parasites dans ces bâtiments conduit en effet à un renouvellement d’air très limité en cas d’arrêt du système de ventilation.