La qualité de l’air intérieur est en effet devenue un sujet majeur de santé publique : 30 % de la population française souffre d’allergie(s). Les fabricants et professionnels de la terre cuite ont choisi d’aller plus loin dans l’obligation d’étiquetage en indiquant que leurs produits ne développent ni champignons microscopiques ni moisissures. Ces allergènes contaminent 40 % des logements et multiplient par deux le risque de maladie pulmonaire. Les terres cuites, à base d’argile, n’émettent aucune substance volatile polluante. Leur étiquette peut afficher un A+ rassurant. Mieux : leur rôle isolant, leur inertie et leur traitement des ponts thermiques évitent les phénomènes de condensation propice au développement des moisissures. Enfin, ne possédant aucune matière nutritive, la brique demeure saine, même immergée accidentellement. La Fédération française des briques et des tuiles (FFTB) s’est investie depuis dix ans dans l’étude du lien bâti/santé. En 2011, elle a contribué au livre blanc L’Air