Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé. Tel est le sous-titre de cet ouvrage signé Jean-Marie Ballu, auteur de plusieurs livres sur la forêt et le bois.
Dans celui-ci, il nous raconte l’apport du bois à la conquête des airs, à travers un voyage allant de la forêt à l’atelier d’aviation d’hier et d’aujourd’hui. Matériau facile à travailler, léger, souple, résistant et largement disponible, le bois est naturellement devenu le premier matériau de structure puis de revêtement, avec le bois moulé ou le très fin contreplaqué. Après le frêne, résistant et élastique, et le bambou, les résineux à accroissements fins l’emportèrent rapidement. Quant aux hélices, elles furent sculptées en bois précieux : noyer, acajou… Au gré d’une réflexion historique et technique, l’auteur nous entraîne dans les menuiseries et les ateliers bois des avions, assister aux tâtonnements avant les premiers envols, au choix des meilleurs bois d’aviation en forêt, aux techniques d’assemblage de ces bois pour garantir la légèreté et la sûreté. Il retrace la construction de nombre d’avions de légende, civils ou militaires. Aujourd’hui, le bois est toujours présent dans l’aviation populaire et de compétition. Il est resté longtemps en tête dans la vitesse et l’acrobatie jusqu’aux années 2000, et les meilleurs pilotes de voltige volaient encore il y a peu sur bois, pur ou composite. »Bois d’aviation – Sans le bois, l’aviation n’aurait jamais décollé », par Jean-Marie Ballu, éditions IDF (Institut pour le développement forestier), 192 pages, 37 »