La Confédération du négoce bois-matériaux (CNBM) s’interroge sur les annonces faites au sujet du projet de réforme de la loi Galland ayant trait notamment aux marges arrières. Cette loi votée en 1996 réglemente les relations entre la grande distribution et ses fournisseurs. Une lettre adressée à monsieur Luc Chatel, secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et de la Consommation, affirme les différences entre le négoce et la grande distribution concernant les marges arrières, et insiste pour que les Conditions Générales de Vente restent le socle de la négociation commerciale. La profession regrette qu’une réglementation très contraignante, avant tout destinée à la distribution grand public, lui soit applicable. D’une manière générale, la profession souhaite plus de liberté de négociation avec les fournisseurs et les clients professionnels, illustrée notamment par la faculté pour chacun d’intégrer ou non les remises ou prestations dans le seuil de revente à perte. L’une des caractéristiques essentielles du négoce, précise la CNBM, consiste à apporter un financement à sa clientèle d’artisans et d’entrepreneurs du bâtiment par l’octroi de délais de paiement ou de crédits nécessaires à leur développement. Pour ne pas mettre en péril les relations qu’entretiennent les négociants en bois et en matériaux de construction avec leurs 500 000 clients, et servir une éventuelle pression des fournisseurs instaurant un rapport du fort au faible, la confédération souhaite que les mesures relatives aux dispositions tarifaires soient appréhendées avec prudence. www.ffnmc.com