Le 23 mars 2011 paraissait, en France, le nouveau décret mettant en place l’étiquetage des produits de construction et de décoration. Cette étiquette, obligatoire pour les produits mis sur le marché à compter du 1er janvier 2012, renseigne sur les émissions de polluants volatils. Une initiative, volontariste, qui n’en reste pas moins «franco-française». Parallèlement, l’Allemagne a lancé, à travers le DIBt (agence publique pour les produits de construction) une autre procédure, relative aux émissions de COV des revêtements de sol. Cette procédure relève d’une démarche de certification, contraignante et synonyme d’investissements conséquents. Depuis mars 2010, elle est obligatoire pour les parquets commercialisés en Allemagne et, depuis janvier 2011, elle s’applique aux vernis et colles pour parquets. Les délais d’attente pour obtenir cette certification dépassent aujourd’hui les 18 mois… bloquant de fait les exportations vers l’Allemagne. D’autres labels volontaires ont fait leur apparition en Europe tels que M1 en Finlande ou l’Umweltzeichen en Autriche. Mais ces initiatives nationales ont un inconvénient majeur : la multiplication des procédures, des processus d’essai et des investissements de la part des fabricants. Pour le marché : la profusion des marques qui opacifie l’offre et rend de plus en plus complexe le choix du consommateur. Aujourd’hui, les industriels du parquet français, adhérents de l’Union française des fabricants et entrepreneurs de parquets (Uffep) se positionnent en faveur d’une harmonisation normative européenne, de manière à rationaliser les procédures et à fixer, de manière concertée, un cadre global pour la mise sur le marché. www.uffep.org