Dans le cadre de son vaste programme de rénovation des refuges de montagne, la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM) lance en septembre 2012 le chantier de réhabilitation du refuge Albert 1er. Il se situe à 2712 m d’altitude, dans le nord-est du massif du Mont-Blanc. D’une surface totale de 823 m2, sa capacité est de 140 places. Bâti sur une moraine, il se compose de deux bâtiments. La première partie est une construction en bois (agrandie en 1935) qui fut inaugurée le 30 août 1930 par le Roi Albert 1er de Belgique. La seconde, bâtie en pierre et en béton, est le bâtiment principal qui fut inauguré en juillet 1959. La transformation comporte une surélévation du bâtiment principal en pierre, qui recouvre la toiture existante. Le gain d’espace permet une réorganisation complète du fonctionnement intérieur et une meilleure circulation de la chaleur. Le choix écologique d’une structure bois, en douglas non traité pour les pièces apparentes, favorise aussi la rapidité de réalisation du chantier. La volumétrie et l’aspect extérieur sont conservés. La rénovation concerne le renforcement des structures, la mise aux normes sanitaires et de sécurité avec notamment l’amélioration des performances thermiques grâce à un système de toiture chaude, l’installation de capteurs photovoltaïques, le stockage de l’énergie électrique produite, l’installation d’un module de traitement des eaux usées, la récupération des eaux pluviales et de fontes, le traitement des eaux et l’installation d’un réservoir de 16 m3… Les matériaux, technologies et techniques utilisés pour la réhabilitation du refuge Albert 1er ont tous été choisis pour leur pertinence tant durant la réalisation des travaux que dans l’utilisation future du bâtiment. Les travaux débuteront en septembre pour s’achever au printemps 2014. Le coût de l’opération est de 2,5 millions d’euros, cofinancés par la FFCAM, la commune de Chamonix, le Conseil général de Haute-Savoie auxquels devraient prochainement se joindre le FNADT (Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire), l’Europe et la région Rhône-Alpes.