Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoire et de la Ruralité, et Alain Rousset, président de l’association des Régions de France ont signé, le 16 décembre 2014, avec les représentants professionnels de la filière, le premier contrat de filière forêt-bois.

Ce contrat historique intervient dans le cadre du Conseil national de l’industrie. Il vise à mettre en place une politique de filière engageant les pouvoirs publics et les professionnels, et à développer la filière industrielle en valorisant la ressource forestière française en renforçant sa compétitivité et la création d’emplois en France.
Ce contrat de filière repose sur quatre grands défis :
    • piloter une stratégie globale interministérielle et interprofessionnelle
  • établir une synergie avec le développement régional

 

  • sécuriser les approvisionnements, en favorisant la contractualisation, en investissant dans la mobilisation et le reboisement et en optimisant la ressource

 

  • établir un nouveau plan « Bois Construction Rénovation  Environnement » en faisant la promotion des qualités écologiques du bois, en soutenant la R&D et les regroupements, la formation, la promotion et la prescription.

 

Pour Luc Charmasson, vice-président et coordinateur du Comité Stratégique Forêt Bois « C’est la première fois qu’un contrat de filière est signé par quatre ministères et l’Association des Régions de France, symbole de la transversalité du rôle de la forêt et du bois dans l’économie française et dans le développement durable. […] Un contrat de filière, ce sont des engagements mutuels pour accompagner les entreprises à gagner en compétitivité face à une concurrence internationale difficile et sur des marchés en évolution rapide. » 
La filière forêt-bois représente, aujourd’hui, 440 000 salariés, couvre un tiers de la surface de notre territoire.
Il rappelle également l’importance de la filière pour la transition énergétique : « Notre filière est incontournable pour la transition énergétique et la croissance « verte » de la France. Elle fait preuve également d’une capacité d’innovation industrielle en matière de construction avec les immeubles de 20 à 30 étages, projet piloté en étroite collaboration par le Plan national industriel d’immeuble de grande hauteur, ou pour les marchés du futur de la chimie « verte ». »
Crédit photo : Pascal.Xicluna/Min.Agri.Fr