En 2013, les émissions directes du secteur résidentiel-tertiaire représentent 20% des émissions de GES (près d’un quart si on tient compte des émissions indirectes associées à la production d’électricité et de chaleur pour les bâtiments). Par rapport à 2013, l’objectif dans le scénario de référence est de parvenir à baisser ces émissions de 54% à l’horizon du troisième budget carbone et d’au moins 87% à l’horizon 2050.
Atteindre une baisse de la consommation énergétique de 28% à l’horizon 2030 par rapport à 2010 et de réduire encore les émissions de gaz à effet de serre associées à la construction et à l’utilisation des bâtiments à long terme grâce à trois principaux leviers :
- la construction de bâtiments neufs aux performances énergétiques et environnementales élevées : la mise en œuvre des réglementations 2012 et celle d’une future réglementation basée sur une analyse en cycle de vie des impacts environnementaux du bâtiment permettront de réduire considérablement les émissions de GES tout au long de la vie des bâtiments ;
- une massification de la rénovation énergétique, en agissant à la fois sur la rénovation de l’enveloppe et l’amélioration de l’efficacité énergétique et climatique des systèmes (ex. chauffage, eau-chaude sanitaire, cuisson…) afin de disposer d’un parc entièrement rénové aux normes « BBC rénovation » en 2050 ;
- une meilleure maîtrise des consommations liées aux comportements et à l’utilisation d’électricité spécifique (en complément de la mise en œuvre des directives européennes (éco-conception et étiquetage), renforcement des dispositifs d’information des consommateurs tels que des actions de communication sur les consommations cachées, l’identification des appareils les moins performants sur internet, le déploiement des compteurs intelligents connectés, etc.