En milieu urbain, les cantonnements des chantiers sont contraints de prendre de la hauteur et tablent sur la superposition de bâtiments temporaires. Ces bâtiments sont soumis à une réglementation incendie difficilement compatible avec leur durée de vie. Conscient du problème, le législateur a laissé la possibilité de mettre en oeuvre des mesures compensatoires en ce qui concerne le risque d’incendie. L’ACIM, Association des constructions industrialisées et modulaires, a souhaité formaliser ces mesures compensatoires : limitation de la hauteur du bâtiment (pas d’assemblage supérieur à R+3) ; limitation des effectifs en poste au-dessus de 8 m (inférieur à 100 personnes) ; augmentation du nombre de dégagements par unité de passage ; diminution de la distance à parcourir pour gagner un escalier en étage (inférieure à 20 m). De plus, afin de circonscrire un départ de feu : systématisation des panneaux M0 pour les murs et les cloisons, et mise en place de compartiments coupe-feu 1 heure. Après validation de ces mesures, le directeur régional du travail pourra accorder une dérogation pour le bâtiment concerné.